L’idée d’un « darkverse » dans le metaverse inquiète les experts!
Du point de vue des cybercriminels, le metaverse est seulement un moyen de lancer des cyberattaques ainsi que de mener des campagnes de désinformation. Des spécialistes Trend Micro alertent sur la probable arrivée d’un « Darkverse ».
Un bonne partie des entreprises voient dans le métaverse, une formidable opportunité marketing et une autre méthode de travail. En se basant sur son étude, Trend Micro alerte toutefois sur un détournement de son but premier à des fins criminels. Beaucoup de chercheurs prédisent qu’une sorte de darknet pourrait émerger du métaverse, semblable à ce qui existe aujourd’hui sur internet.
Les projets des cybercriminels pourraient s’organiser dans des « salles protégées » auxquelles il ne sera possible d’accéder qu’à partir d’un lieu physique et au moyen de token d’authentification valides. Avec cette organisation, le marché seraient inaccessible aux forces de l’ordre. Il pourrait ainsi s’écouler des années avant que la police puisse opérer efficacement dans le métaverse.
Une multitude de scénarios possibles…
Selon des chercheurs, le darkverse pourrait être l’outil pour mener des cyberattaques :
- Les attaques pourraient cibler les NFT (ransomware, fraude…)
- Blanchiment d’argent en utilisant des biens immobiliers virtuels
- Propagation de fausses informations dans le but d’influencer
- Une remise en question de la vie privée dans le monde réelle
D’après Udo Schneider (évangéliste sécurité IOT Europe chez Tend Micro) : « Le métavers est un projet IT de plusieurs milliards de dollars appelé à redéfinir la prochaine ère de l’internet. Même si l’on ne sait pas exactement à quoi cela ressemblera, il faut déjà commencer à réfléchir à la manière dont il pourrait être exploité par les acteurs de la menace et à la façon dont on peut protéger la société de manière significative ». Il est convaincu que » compte tenu des coûts élevés et des défis juridiques, les autorités judiciaires auront du mal à surveiller le métavers en général dans les premières années de sa mise en œuvre ». Il craint « qu’un nouveau Far West se développe à la porte de notre monde numérique! »
crédit : le monde informatique