Dans une étude mondiale, Trellix (entreprise de sécurité informatique) souligne l’importance de la formation professionnelle, bien plus que les diplômes, pour pallier le manque de cyber spécialistes. La faible proportion de femmes accroit le manque de spécialiste dans la profession. 

Des indicateurs peu rassurants 

Alors que les menaces informatiques ne cessent de se multiplier, la pénurie mondiale de professionnels de la cybersécurité s’accentue, à cette occasion des milliers d’acteurs de la cybersécurité ont été interrogés à travers le monde.

En France, le constat est clair : 83% des professionnels français estiment que cette pénurie impacte grandement la capacité des entreprises à sécuriser leurs systèmes d’information et réseaux. De plus, 33% des spécialistes travaillant dans ce domaine prévoient de changer de métier à l’avenir, un indicateur qui une nouvelle fois ne rassure pas pour le futur de la cybersécurité. Face à ces indicateurs, cette étude démontre de sérieux manquements dans la formation et la validation des qualifications.

L’attractivité des professions cyber

La presque totalité des sondés estiment que l’on pourrait faire mieux dans le recrutement de collaborateurs au bagage atypique (sans expérience en cybersécurité). Trois axes d’amélioration pourraient être envisagés pour attirer plus de professionnels dans la cybersécurité : promouvoir les métiers de la cybersécurité, inciter les étudiants à suivre un parcours orienté STIM (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques), et mettre en place des financements complémentaires. Une grande partie des sondés soulignent que la sécurité IT est un secteur d’avenir qui est bien plus intéressant actuellement qu’il y a quelques années.

En moyenne, les personnes interrogées déclarent travailler dans le domaine de la cybersécurité depuis 9 ans, et c’est donc un parcours professionnel qui promet une certaine longévité.

La France est une bonne élève en matière de parité

La diversité dans la sécurité IT reste un indicateur important dans une étude, la grande majorité des travailleurs sont des hommes (70%) cependant le pourcentage de femmes travaillant dans la cybersécurité reste plus élevé en France que chez ses voisins européens. 96% des répondants estiment qu’il est important de prendre des mesures pour l’égalité des salaires et la diversité des effectifs.

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